La psychanalyse doit travailler avec la notion de l’urgence. C´est le cas pour l’urgence qu’impliquent les désastres écologiques, les crises sanitaires, humanitaires. C’est aussi le cas dans le cadre des urgences de tous les jours, qu’elles soient sociales et/ou subjectives.

Pour traiter de cette question éthique, la psychanalyse est invitée sans cesse à se réinventer. Et la communauté psychanalytique est invitée, aujourd´hui peut-être plus que jamais, à relever ce défi: offrir la possibilité de l´expérience d´un discours analytique à une population qui n’a pas accès aux psychanalystes.

Nous savons que la clinique psychanalytique est une clinique de la précarité. Et cette précarité est le fait même de la spécificité du sujet parlant. À cela s’ajoutent pour certain d’autres formes de précarité, liées à l´exclusion, la ségrégation, la marginalité imposée, les catastrophes collectives et/ou individuelles, les crises environnementales et les conflits régionaux. Pour différentes raisons, des pans entiers de la population humaine sont distants des institutions sociales et de santé. Alors, dans ces contextes, comment offrir des dispositifs spécifiques, orientés par la psychanalyse ?

L’IIP a pour vocation de réaliser des recherches et construire des partenariats pour aider et soutenir des actions concrètes qui vont dans ce sens en proposant :

• de mettre en place un groupe de recherche international travailler sur ce sujet ;
• d’orienter, conseiller ou  créer des formations spécifiques pour toute organisation, groupe, association, école orientée par la psychanalyse et ayant à ce type de pratique ou qui souhaite mettre en place ce type d’action;
• en organisant chaque année un congrès international sur ces thématiques.

Si vous vous identifiez au sujet, veuillez nous contacter.